Cerf de Virginie
Les cerfs de Virginie sont présents sur le territoire de Boucherville, notamment dans les boisés, en zone agricole, dans le Vieux-Boucherville et dans le secteur des Îles-de-Boucherville. Bien que cet animal soit d’apparence inoffensive et attire la sympathie de plusieurs, nous sommes conscients que sa présence en milieu urbain occasionne bien des désagréments.
Il est impératif de ne pas les approcher et de ne surtout pas les nourrir.
Les animaux se déplaceront naturellement pour pouvoir subvenir à leurs besoins.
Faits intéressants sur les cerfs
- C’est le cervidé dont la population est la plus abondante en Amérique du Nord.
- Ils sont d’excellents nageurs ; ils peuvent faire plusieurs allées et retours entre la rive de Boucherville et les îles.
- Ils sont routiniers ; ils refont les mêmes chemins, surtout s’ils trouvent de la nourriture lors de leur passage. C’est pourquoi il ne faut pas leur fournir de nourriture volontairement.
- Ils craignent les chiens.
Pourquoi y a-t-il des cerfs sur le boulevard Marie-Victorin ?
En raison de la surpopulation de cerfs sur les îles de Boucherville, il arrive que ceux-ci traversent le fleuve en quête de nourriture. C’est pourquoi on en retrouve surtout l’hiver, lorsque les sources de nourriture sur les îles se font plus rares et que la glace leur permet de traverser le fleuve plus facilement. À Boucherville, cette situation se produit généralement à la fin de l’hiver, jusqu’au début du printemps. Les cerfs retournent habituellement sur les îles au retour du printemps et de la végétation abondante.
C’est la SÉPAQ qui est responsable de la gestion de la population des cerfs au Parc national des Îles-de-Boucherville, lequel correspond à une partie des îles de Boucherville. La SÉPAQ travaille actuellement sur un plan d’intervention pour la protection des milieux naturels qui déterminera les méthodes de contrôle pour la réduction de la population de cerfs du Parc.
Plus globalement, c’est le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs qui est responsable de la gestion de la faune au Québec.
Bien qu’il soit rare qu’on les aperçoive au cœur de la ville, il arrive que les cerfs se retrouvent sur la voie publique et qu’ils soient associés à des incidents.
Comment assurer la sécurité des automobilistes dans ces conditions ?
Pour réduire le nombre d’accidents routiers, le moyen le plus efficace est de conduire prudemment. Il faut réduire la vitesse et toujours être vigilant, surtout dans les secteurs où des panneaux de signalisation indiquent la présence fréquente de cerfs, particulièrement à l’aube et au crépuscule. Les cerfs sont plus actifs et plus difficiles à voir par les automobilistes à ces moments. Il est donc recommandé de réduire sa vitesse, afin de se donner plus de temps pour avoir une réaction appropriée si un cerf traverse la route (source : Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs).
Quels moyens peut-on prendre pour éloigner les cerfs de sa résidence ?
- Installer une clôture temporaire (ou permanente) pour empêcher les cerfs d’atteindre les haies ou les végétaux (Voir le fascicule 2 du ministère).
- Éviter de planter des haies de cèdres (s’il n’y en a pas déjà) et, selon votre aménagement, privilégier une haie de spirée (spirea) notamment.
- Ne jamais nourrir un animal sauvage. Les nourrir alimenterait le problème et pourrait être nuisible pour la bête.
Vous trouverez d’autres recommandations sur le site Web du ministère de la Faune et un résumé de l’efficacité de plusieurs répulsifs se trouve dans le fascicule 3.
Obtenir des conseils
Les citoyens qui souhaitent obtenir des conseils ou faire un signalement peuvent communiquer avec le ministère de la Faune :
Par téléphone : 1 877 346-6763
Par courriel : [email protected]
À qui doit-on signaler la présence d’un cerf blessé, confiné ou décédé ?
Afin d’éviter les blessures ou les risques de maladies, il est important d’éviter d’approcher un animal sauvage, de le toucher ou encore de le déranger en le poursuivant. Rappelons que les animaux sauvages vivants en ville y retrouvent l’ensemble des éléments essentiels à leur survie (se nourrir, se reproduire, se protéger, etc.).
Si vous êtes en présence d’un animal de la faune blessé ou ayant un comportement inhabituel, nous vous invitons à demeurer vigilant et rapporter l’incident à SOS Braconnage – Urgence faune sauvage, au 1 800 463-2191.
Lorsqu’un animal importun ou blessé est signalé à la Protection de la faune du Québec, les équipes évaluent et priorisent leurs interventions, notamment en fonction :
- du risque encouru au niveau de la sécurité publique;
- du fait qu’il s’agit d’un animal d’une espèce à déclaration obligatoire.
En effet, les agents de la faune vont intervenir seulement dans les cas d’animaux sauvages blessés ou confinés (ex. : coincés dans une piscine).
Vous pouvez signaler la présence d’un animal décédé, en appelant Proanima au 450 655-2525 pendant ses heures d’ouverture.
Services aux citoyens
- Lundi, mardi et mercredi : 9 h à 17 h
- Jeudi et vendredi : 9 h à 20 h
- Samedi, dimanche et fériés : 10 h à 16 h
Si l’animal est libre et en bonne santé, vous n’avez pas à signaler la présence de l’animal auprès des autorités compétentes.
SOS Braconnage – Urgence faune sauvage
Vous devez faire un signalement à SOS Braconnage si vous êtes confronté à l’une des situations suivantes :
- Un animal sauvage vous a attaqué;
- La présence d’un animal sauvage représente un risque pour votre sécurité ou celle d’autrui;
- Vous avez trouvé un oiseau de proie blessé ou mort;
- Vous êtes en présence d’un cerf de Virginie, d’un orignal ou d’un ours noir blessé ou confiné (ex. : dans un endroit clôturé, dans une piscine).
Si vous rencontrez l’une de ces situations, communiquez avec SOS Braconnage – Urgence faune sauvage, par téléphone au 1 800 463-2191 ou par courriel à l’adresse [email protected].
Réglementation concernant le nourrissage artificiel
Les cerfs de Virginie sont des animaux familiers du paysage rural et périurbain. Même si cela part d’une bonne intention, le fait de nourrir le cerf de Virginie, surtout en période hivernale, a de nombreuses conséquences négatives documentées sur le cerf et les humains qui le côtoient.
À Boucherville, l’article 28 du règlement numéro 2008-112 interdit depuis plusieurs années le fait de nourrir un animal sauvage. Depuis le 30 mars 2023, le nouveau Règlement sur les cas et conditions pour attirer ou nourrir un animal ou une catégorie d’animaux vient interdire le nourrissage du cerf de Virginie en dehors des périodes de chasse, et ce, partout à travers le Québec.
En savoir plus sur les conséquences du nourrissage artificiel et la réglementation en vigueur
Documentation
- Cohabitation avec la faune : les animaux sauvages n’ont pas besoin de votre aide!
- Le cerf de Virginie – Comment faire face aux dommages qu’il peut causer? – Fascicule 2
- Le cerf de Virginie – Comment faire face aux dommages qu’il peut causer? – Fascicule 3
- Résumé du Plan de gestion du cerf de Virginie au Québec 2020-2027
Renseignements supplémentaires
Fiche informative du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs