Art public
Profitez d’une escapade à Boucherville pour entrer en contact avec l’art et son expression afin de découvrir les œuvres qui animent le paysage bouchervillois.
Performance
– 2018
Alain Daignault en collaboration avec Denis Hamel
Représentation des trois sports à l’honneur lors d’une compétition de triathlon. Sa composition d’acier et de vélos recyclés lui permet de supporter les intempéries et de perdurer. Elle témoigne de la réussite et de la permanence de cet événement important pour Boucherville.
Petites mécaniques sous un même plumage
– 2017
Louise Viger
Sang indien
– 2017
Jean Letarte
La lumière des lieux
– 2016
Bertrand Carrière
L’œuvre consiste en une série de neuf photographies, de forme carrée, déployées de chaque côté du mur cloison situé à gauche de l’entrée principale du complexe aquatique Laurie-Ève-Cormier. Au total, une composition judicieuse de 18 photographies originales a été réalisée en résonnance « aux richesses naturelles et historiques, aux espaces verts et préservés, au fleuve, qui font partie de la fibre identitaire de la ville de Boucherville ». Ainsi disposée dans l’espace, chaque série d’images forme une grille dynamique avec les pleins et les vides créés. Cette disposition favorise divers jeux d’association auxquels s’intègre un texte poétique placé en continuité du volume architectural en béton servant de pilier au mur cloison. Dédié entièrement à l’œuvre, ce mur autoportant est investi dans sa globalité. Présentées au mur, sous les photographies, les deux premières strophes du poème « Stances sur mon jardin » de Joseph Quesnel, qui vécut à Boucherville au XVIIIe siècle. Elles rendent hommage à la nature et offrent un contrepoint aux images, sans les décrire. Elles apportent une dimension littéraire, poétique et historique aux photographies.
Les 4 éléments
– 2013
Marie Hélène Pierre
Chacun des quatre éléments qui composent l’œuvre représente une des forces naturelles qui nous entourent : l’eau, qui nous abreuve; l’air, que nous respirons; le feu, qui nous réchauffe et enfin la terre, qui nous porte et nous nourrit. Ils sont ici représentés par des personnages de contes pour enfants et par la couleur à laquelle ils sont historiquement associés :
- L’eau : la sirène et le bleu
- Le feu : le dragon et le rouge
- L’air : la licorne et le jaune
- La terre : le pirate et le vert
La vision
– 2011
Carole Beauvais
Paysage lumineux
– 2010
NIP paysage
Cette œuvre originale ne peut cacher sa ressemblance avec le jeu bien connu « Lite-Brite ». L’œuvre, composée de 700 bocaux « Mason », crée une fresque qui se déploie sur l’ensemble de la vitrine du marché urbain. Au cours de la journée, l’éclairage naturel crée un mouvement constant en faisant scintiller les récipients. Des jeux de perspectives offrent quant à eux des effets d’alignements, comme les effets cinétiques perçus lorsqu’on regarde un champ à partir d’une route perpendiculaire aux rangs cultivés. Riche de significations et collée à une réalité bouchervilloise, cette œuvre possède un caractère urbain et rassembleur.
Littoral urbain
– 2009
Catherine Letendre
L’œuvre cherche à établir un dialogue entre l’observateur et son environnement urbain. La construction graphique des tableaux utilise un tracé linéaire comme celui d’une carte géographique ou d’une vue aérienne. En bleu, nous pouvons percevoir le fleuve en avant-plan et les rivières qui sillonnent la ville. Les bandes miroir évoquent le patrimoine architectural et proposent au visiteur, par la réflexion, de faire partie de l’œuvre. De la même façon, les interventions de dépolissage du verre proposent des zones urbanisées et industrialisées. On peut également discerner deux formes carrées avec des cercles concentriques qui rappellent un relevé topographique. Ces éléments peuvent également faire penser à une empreinte digitale telle l’empreinte écologique que chacun des citoyens imprime dans son environnement. Le cœur de l’œuvre s’exprime en six tableaux de verre fusionné. Ceux-ci traduisent la vitalité et le dynamisme de la collectivité en apportant une touche ludique et organique. Pour ajouter au dynamisme, tous les morceaux sont fixés à des hauteurs et distances différentes les uns des autres, ce qui crée un jeu de volumes intéressant.
Tout arrive par hasard
– 2009
Yves Boucher
Quand l’art côtoie l’information, la culture, l’éducation et la détente. Faisant écho au boisé du parc de la Rivière-aux-Pins, l’œuvre s’intègre en tous points de vue à l’architecture de la bibliothèque, tant par les matériaux dont elle est faite que par ses surfaces où domine la matière brute. L’œuvre tire parti de la lumière naturelle provenant de l’imposante verrière. Installée sur les murs de l’atrium, l’œuvre est formée de deux cercles de 460 cm de diamètre. Rassemblant 553 pièces de verre, d’aluminium, de bois et de granit, cette œuvre est colossale et sa beauté est sans conteste. Une œuvre secondaire de l’artiste, inspirée de la première, est installée dans le hall d’entrée du bâtiment.
La famille
– 2008
Richard Klode