JEAN MARTEL, MAIRE DE BOUCHERVILLE

Chers Bouchervillois, chères Bouchervilloises,

Bonjour et bienvenue à cette 35e info capsule de la mairie à la Ville de Boucherville.

Nous sommes aujourd’hui, lundi, le 6 novembre 2023.

Alors contrairement aux autres infos capsules, aujourd’hui je ne porte pas le ruban aux couleurs de l’Ukraine, mais plutôt le coquelicot, parce que le jour du Souvenir s’en vient. Loin de moi l’idée de vouloir minimiser le conflit qui perdure en Ukraine, toutefois il y a lieu aujourd’hui de souligner l’apport des anciens combattants et de ceux qui combattent présentement pour assurer nos libertés, le respect de nos droits, la chance qu’on a de vivre ici. Ce sera d’ailleurs le 11 novembre prochain qu’aura lieu le jour du Souvenir à Boucherville. Je vais en parler un petit peu plus tard.

Côté COVID, écoutez, il y a encore des cas de COVID. Soyez prudents. J’entends parler de certaines résidences pour aînés à l’extérieur de Boucherville qui seraient aux prises avec certaines éclosions. Donc demeurez aux aguets.

Ensuite, comme je le fais chaque fois : qu’est-ce qui s’est passé depuis la dernière info capsule de la mairie le 30 octobre dernier ?

Le 1er novembre, je suis allé à Québec : il y avait un congrès, une assemblée extraordinaire, de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), pour voter sur l’entente fiscale qui a été faite avec la ministre Laforest du ministère des Affaires municipales. C’est une entente qui, d’ailleurs on en parle dans La Relève, vient un peu consolider le gain qui était fait une année à la fois au niveau de la croissance d’un point de TVQ. Alors ce n’est pas 1 % de la TVQ, ce n’est pas un des 7 points, mais bien la croissance du point qui revient aux villes. C’est quand même un gain appréciable. D’ailleurs 93 % des gens ont voté pour. Bravo à Martin Damphousse et à toute son équipe pour un tel résultat.

Le 2 novembre, j’avais un conseil d’administration du Réseau de transport de Longueuil.

Les 3, 4 et 5 novembre, au Centre multifonctionnel Francine-Gadbois, avait lieu le 39e Salon des métiers d’art. J’étais là le vendredi soir en compagnie de Nathalie Roy et de Xavier Barsalou-Duval, ainsi que de Isabelle Bleau et Josée Bissonnette, conseillères municipales. Bravo à Renée Lavoie et à toute son équipe pour tenir le fort année après année afin que nous ayons ce salon, un événement très couru. Il y avait une longue file d’attente et beaucoup d’exposants. Très heureux d’avoir cet événement à Boucherville.

Le 3 novembre, juste avant le Salon des métiers d’art, il y a eu une visioconférence avec les maires et les mairesses de la Communauté métropolitaine de Montréal, au sujet du défi financier que pose le transport en commun. Comme vous l’avez peut-être entendu, la baisse de l’achalandage, l’augmentation des coûts, l’arrivée du REM, qui explique à elle seule le tiers du déficit, fait en sorte qu’il y a un gros manque à gagner. La ministre Guilbault a mentionné que 70 % du déficit pourrait être épongé par le Provincial. Toutefois, dans ses calculs, la fameuse taxe de 60 $ sur les plaques d’immatriculation, à laquelle je m’étais d’ailleurs opposé avec mon homologue de Saint-Bruno, elle la prend et elle la met non pas pour le développement du transport collectif, mais plutôt pour éponger le déficit. Donc ceux qui espéraient avec cet argent développer l’offre de transport en commun, ça va plutôt servir à éponger le déficit. Il y a une lettre qui est partie à l’attention du premier ministre en fin de semaine à ce propos. Cette situation avec la ministre Guilbault, vous suivrez les médias, on en parle abondamment dans les médias nationaux.

Le 4 novembre, samedi dernier, c’était le 112e Déjeuner du maire. Encore beaucoup de gens étaient présents. Ça se déroulait au Cercle social Pierre-Boucher. Il y a entre autres Anne Barabé qui a pris la parole au sujet d’une initiative de réduction des gaz à effet de serre. Il y a d’ailleurs un communiqué de la Ville qui porte là-dessus que je vais vous lire tantôt.

Du 6 au 10 novembre, donc cette semaine, on prépare le budget de l’année 2024. Beaucoup de défis se posent. D’ailleurs dans La Relève de cette semaine, vous irez lire les défis auxquels fait référence Martin Damphousse pour la Ville de Varennes. Je vous dirais qu’on a des défis assez semblables à Boucherville, à savoir l’inflation, les salaires qui sont indexés à l’inflation, les taux d’intérêt, car comme je le dis malheureusement, voilà très, très longtemps, à l’époque de la préhistoire, voilà un an et demi, on empruntait à 0,5 pourcent — Je dis ça de façon sarcastique — et depuis un an et demi, on est passé à 5,5 / 5,6, même près de 6 pourcents. C’est donc une grosse augmentation en termes de coûts. Vous avez les contrats qui coûtent plus cher, entre autres les contrats de déneigement, les contrats d’entretien. Bref, plusieurs astres alignés pour faire pression sur le compte de taxes. Je dois aussi mentionner que le dernier rôle d’évaluation, le rôle 2021-2024, ce n’est pas juste Boucherville qui un rôle d’évaluation, toutes les villes au Québec ont chaque 3 ans un nouveau rôle d’évaluation. Il y a des critères déterminés par le ministère des Affaires municipales appliqués par les évaluateurs de l’agglomération. Le dernier rôle a fait en sorte que le commercial a augmenté de 8,5 pourcents. C’était une photo prise en juillet 2020, alors qu’on était en pleine pandémie, on ne pouvait pas manger à l’intérieur des restos, on ne pouvait pas louer de salle d’hôtel, les salons de coiffure étaient fermés… Rappelez-vous des points de presse avec Justin Trudeau qui avaient les cheveux de plus en plus longs. Bref, ils ont pris la photo du commercial alors qu’il n’était pas dans une très bonne posture et, en même temps, ils ont pris la photo du résidentiel. Mais pour le résidentiel, les gens recevaient la PCU, les taux d’intérêt étaient gelés et ils étaient très bas, de plus il y avait de la surenchère sur les immeubles, ce qui fait que l’immobilier a augmenté de 21 % et le commercial juste de 8,5 %. Il faut aussi savoir qu’on ne peut pas dépasser un certain écart entre les taux commerciaux et les taux résidentiels, ce qui fait qu’on a dû geler le commercial il y a de cela 2 ans, on a dû le geler l’année dernière, et on va voir ce qu’on peut faire cette année. À part avec une certaine hausse quand même assez marquée dans le résidentiel, on serait presque pris pour geler le commercial, donc ça aussi ça met une certaine pression sur les finances de la municipalité.

Le 8 novembre prochain, bonne nouvelle, la Guignolée de Boucherville est de retour. On m’a d’ailleurs demandé d’être le président d’honneur, ce que j’ai accepté avec joie et enthousiasme. On a une nouvelle formule cette année pour lancer la 4e édition de la Guignolée, ça aura lieu le mercredi 8 novembre, à 17 heures, à proximité du stationnement de l’hôtel de ville, où il y a un magnifique grand sapin. Nous allons d’abord procéder à la conférence de presse, puis juste après, à 17 heures, nous allons en profiter pour illuminer le grand sapin, de façon que chaque fois que vous le verrez, ça va vous faire penser à donner à la Guignolée de Boucherville. Vous l’avez vu dans La Relève la semaine dernière, à Boucherville, les besoins en aide alimentaire ont connu une hausse de 30 %. Nul n’y échappe. Ceux qui ont la chance de pouvoir donner, je vous encourage à donner, à aider autrui, et on sera présent la Ville pour cet événement.

Le 9 novembre, j’ai un conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal. Par la suite, il y a une formation offerte par la C M M portant sur les Premières Nations, formation à laquelle j’assisterai.

Le 11 novembre, samedi, c’est le jour du Souvenir. À Boucherville, la cérémonie commémorative aura lieu à 11 heures, au monument de la Paix, qui est situé à côté de la bibliothèque. Merci beaucoup à la Légion royale canadienne filiale 266 Pierre-Boucher, à monsieur Armand Lefebvre, son président, à toute l’équipe et aux bénévoles pour l’organisation de cet événement annuel, qui est toujours très touchant, très solennel. Je dirais qu’avec la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien et ce qui se passe en mer de Chine, on apprécie de plus en plus le fait de pouvoir vivre dans une démocratie. Je pense qu’il y a vraiment lieu de rendre hommage à tous ceux qui ont combattu et qui combattent pour garder cette démocratie.

En soirée, je serai au centre multifonctionnel pour un souper-bénéfice organisé au profit de l’Association des enfants handicapés de Boucherville-Varennes, qui est maintenant connue sous le nom de Loisirs et Répit Sans Limite.

Le 12 novembre, je serai au banquet de l’Association québécoise du goutte-boudin de Boucherville.

Comme je le mentionnais précédemment, j’ai deux communiqués. Le premier contient une très bonne nouvelle : Boucherville reçoit la plus haute distinction dans le cadre du programme Biblio Qualité. Évaluée dans le cadre du programme Biblio Qualité, la bibliothèque Montarville-Boucher-De La Bruère a récemment obtenu la note de 89 %, soit un ruban jaune de niveau 5, pour la qualité des services offerts à la population en 2022. Il s’agit d’un écart de 19 % par rapport à la note moyenne de 70 % de l’ensemble des villes québécoises membres de l’Association des bibliothèques publiques du Québec. Bravo à Jonathan Rousseau et à toute son équipe. On est très heureux de ce prix.

Dans le deuxième communiqué, on mentionne que le 26 octobre dernier à Boucherville, ma collègue Anne Barabé, en compagnie de Développement économique Longueuil (DEL) et d’une vingtaine d’entreprises de Boucherville, a participé à une consultation fructueuse avec les industries. Dans le cadre du Plan de réduction des gaz à effet de serre, la Ville de Boucherville, en collaboration avec Développement économique Longueuil et ÉnergAir, une entreprise de services écoénergétiques de premier plan au Québec, a tenu un atelier de consultation avec des représentants de 20 entreprises du territoire. Des acteurs importants en matière de réduction de gaz à effet de serre. Le but de cette activité était entre autres d’aider la Ville à identifier les freins, les opportunités ainsi que les leviers nécessaires pour concevoir un futur Plan de réduction des gaz à effet de serre complet, et de permettre l’atteinte de ces objectifs. Merci à tout le monde qui a participé.

Finalement, je vous encourage à lire La Relève, car vous savez, La Relève fera face à des défis importants en 2024 au niveau de sa distribution. Transcontinental a annoncé qu’il y aurait cessation du Publisac jusqu’ici distribué à travers la province. Ce n’est pas que je sois fan du Publisac, car c’est beaucoup de matières envoyées au centre de tri, mais c’était quand même la meilleure façon que La Relève avait trouvée pour être distribuée à l’ensemble de la population, dans le respect de ses capacités financières. Donc il faudra que La Relève trouve un nouveau mode de distribution. On espère que ça va fonctionner. On sait que La Relève a été acquise par Gravité média il y a à peu près un mois, donc un autre défi important pour eux. Cette semaine, si vous lisez La Relève, vous allez voir, on traite ce plan de réduction des gaz à effet de serre, de la situation financière à Varennes vu le pacte fiscal avec l’UMQ, bref de nouvelles qui nous touchent directement à Boucherville. On parle aussi de judo, la passion d’une famille depuis 3 générations. On en apprend plus sur la famille de Frédéric Bourque, son père, Luc Bourque, et son fils, Tristan Bourque. Des nouvelles locales toujours appréciées.

Sur ce, je vous souhaite une bonne semaine et au plaisir de vous informer la semaine prochaine.