JEAN MARTEL, MAIRE DE BOUCHERVILLE
Chers Bouchervillois, chères Bouchervilloises,
Bonjour et bienvenue à cette troisième info capsule de la mairie à la Ville de Boucherville. Nous sommes aujourd’hui mardi, le 6 février 2024. Exceptionnellement cette capsule a lieu le mardi plutôt que le lundi, puisqu’on a eu des petits problèmes techniques hier. Désolé pour ceux qui cherchaient à écouter l’info capsule hier à 16 heures. Nous allons la mettre en ligne immédiatement après qu’elle soit complétée aujourd’hui.
Donc comme vous pouvez voir, je porte toujours le ruban aux couleurs de l’Ukraine et le drapeau de l’Ukraine flotte également toujours au sommet de l’un des mâts de l’hôtel de ville. Le tout est en signe de soutien et de compassion pour la population ukrainienne qui a subi cette terrible agression de la Russie. On a été interpellé pour soutenir d’autres conflits, et ce qui a été convenu au niveau du conseil municipal c’est de hisser le drapeau blanc de la paix au sommet de l’un des mâts à l’hôtel de ville ainsi qu’à l’intérieur de l’hôtel de ville, où on a des mâts dans la salle du conseil, ainsi qu’à la place de la paix près de la bibliothèque municipale. Donc nous allons avoir trois drapeaux blancs pour soutenir, comme dans tous conflits, les victimes malheureuses au niveau de la population civile. En ce qui a trait au conflit israélo-palestinien, nous déplorons tout acte islamophobe ou antisémite qui pourrait avoir lieu.
Par ailleurs, depuis la dernière info capsule, il y a beaucoup de choses qui se sont passées.
Le 29 janvier dernier, nous avons eu une séance régulière du conseil municipal lors de laquelle nous avons adopté une entente pour régler une poursuite de 116 millions de dollars intentée contre la Ville de Boucherville. Nous sommes parvenus à un accord avec les propriétaires des terrains dans le dossier Le Terroir, qui sont situés tout près de l’ancienne carrière Rive-Sud, et qui sont en voie d’être totalement réhabilités prochainement. D’ailleurs je vous invite à lire La Relève de cette semaine ; vous pourrez y lire certains des termes, conditions et modalités de l’entente. Il était prévu initialement de 5 000 à 7 000 unités, et c’est finalement un maximum de 1050 unités qui pourraient être construites. Il y a une petite erreur, un erratum, dans La Relève : on dit 1500, mais ma citation parle de 1050. C’est le chiffre 1050 qu’il faut retenir. C’est plus de 7 000 000 de pieds carrés qui seront acquis par la Ville à un prix de 4,50. On avait d’ailleurs deux évaluations à cet effet. Nous allons avoir quelques années pour faire les montages financiers avec nos partenaires, soit Nature Action Québec, les gouvernements fédéral et provincial, et la Communauté métropolitaine de Montréal, de façon à réduire la contribution des contribuables municipaux. Je continue.
Le 31 janvier, nous avons eu le 5@7 Poignée de main entre la Ville de Boucherville et l’Association des gens d’affaires de Boucherville. C’est une tradition qui a lieu depuis plusieurs décennies et que nous poursuivons. À cet événement, à cette occasion-là, il y a certaines entreprises qui m’ont questionné à propos de la taxation sur le pavage, une mesure écofiscale qui a été introduite au dernier budget. La Relève en parle également cette semaine. Il y a 28 entreprises qui poursuivent la Ville de Boucherville. Donc on a réglé une poursuite de 116 millions, mais on en a une nouvelle qui arrive avec 28 entreprises. Malheureusement, comme c’est judiciarisé, je ne peux pas commenter. Ce n’est pas que je n’aimerais pas commenter, ce n’est pas que je n’adhère pas à la valeur d’être transparent, mais d’un autre côté, on ne doit pas nuire au travail de nos procureurs pour défendre les intérêts de la municipalité. C’est pour ça que dans de tels cas on s’abstient de commenter, compte tenu que le dossier est judiciarisé. Je continue.
Le 1er février, j’ai eu un conseil d’administration du Réseau de transport de Longueuil, ainsi qu’un lunch avec Mario Lemay, le maire de Sainte-Julie, qui a succédé à Suzanne Roy. C’est très agréable de rencontrer les homologues des villes voisines, entre autres pour parler d’interconnexion de réseau cyclable. On a des projets intéressants, entre autres le viaduc qui passe au-dessus de l’autoroute 30, sur de Touraine, qui est du côté de Sainte-Julie. On aimerait réussir à créer un lien cyclable pour unir Boucherville et Sainte-Julie de ce côté. Je continue.
Le 2 février, j’ai participé à une conférence de presse sur les médias locaux. C’est la Ville de Longueuil qui a lancé l’initiative. En fait, la Ville de Longueuil dévoilait son plan de soutien pour les médias locaux, et parmi ses grandes orientations, il y a celle de demander à Postes Canada que les hebdos puissent être distribués gratuitement via Postes Canada, et ce, avec un financement qui proviendrait de la taxation des Google, Amazon, Facebook, Apple, Spotify, etc. Bref, les « GAFAS ». Ça fait plusieurs années que je prône cette solution, donc je suis content que d’autres élus se l’accaparent également. Il y a le ministre Duclos au Fédéral qui a mentionné analyser très sérieusement cette possibilité. Reste encore par contre à taxer les fameux « Gafas ». On sait qu’il y a une entente avec Google, mais il y a Meta qui résiste toujours à quelques taxations que ce soit. Je continue.
Le 3 février, c’était le Déjeuner du maire, le premier de l’année. On a convenu cette année qu’il y aurait deux déjeuners du maire en moins. Ce n’est pas de grosses économies, on parle d’à peu près 750 à 800 $ d’économie par déjeuner, mais c’est pour donner l’exemple. Parce que le dernier budget fut très difficile et il fallait trouver de nouveaux revenus, il fallait compresser des dépenses, donc c’est une façon de démontrer qu’on tente de contenir les dépenses. On était d’ailleurs à 3,4 % de hausse de taxes dans le secteur résidentiel. Il y a le Journal de Montréal qui à ce propos a fait une analyse comparative le week-end passé sur les 50 plus grandes villes du Québec. Je suis quand même heureux du travail qu’on a fait avec la fonction publique, avec le conseil, avec les organismes accrédités, avec les citoyens, dans les circonstances. On a eu une hausse de taxes quand même contenue.
Je continue. Lors de ce déjeuner du maire, il y a Jonathan Rousseau, le directeur de la bibliothèque municipale, qui a pris la parole. Ce qu’il faut retenir entre autres, parce qu’il a parlé de l’offre de service, des événements à venir, mais aussi du fait que la bibliothèque a repris sa vitesse prépandémique au niveau de l’achalandage. Donc il y a maintenant autant, sinon plus, de gens qui fréquentent la bibliothèque qu’avant la pandémie. Il y avait eu vraiment une baisse d’achalandage pendant la pandémie et un peu après, donc c’est agréable de voir que les gens reprennent et renouvellent leurs habitudes.
Le 5 février, hier, nous avons eu un comité plénier.
Aujourd’hui, le 6 février, avec ma collègue Anne Barabé, nous avons visité en matinée l’entreprise TM 4 Dana, qui est située à Boucherville et qui œuvre dans le secteur des moteurs électriques. Hydro-Québec a d’ailleurs une participation à hauteur de 45 % dans l’entreprise je crois. C’est beaucoup de recherche et de développement qui se fait à Boucherville au niveau des moteurs électriques. Il y a vraiment de quoi être fier. Beaucoup d’ingénieurs travaillent là, de nombreux ingénieurs qui ont des maîtrises, même des doctorats ! Une fois que la conception est faite ici, la production se fait à l’international. C’est vraiment à la fine pointe. On pourra vous revenir éventuellement au sujet de cette entreprise-là. Je continue.
Ce soir, la fondation de l’école de Mortagne tient un souper-bénéfice au restaurant Chez Lionel. Au même moment, il y a la consultation avec la population ici, à l’hôtel de ville, à propos du plan de réduction des gaz à effet de serre. Malheureusement il est trop tard pour s’inscrire, parce que c’était sur la plateforme Trait d’union et c’est complet, mais les gens qui auraient des commentaires, des suggestions, vous êtes invités à utiliser la plateforme Trait d’union pour nous les faire parvenir, sur le boucherville.ca. De mon côté, je vais aller à la consultation, puis aller saluer les gens de la fondation un peu plus tard en soirée.
Le 7 février, demain, nous avons le 6 à 8 de la participation citoyenne. C’est une façon de remercier les citoyens et les citoyennes qui siègent sur les différents comités, ainsi que les nombreux présidents et présidentes des quelque 140 organismes accrédités. Nous allons d’ailleurs en profiter pour remettre le prix Serge-Mallette pour une deuxième année. C’est un prix remis dans le cadre de l’Ordre du mérite de Boucherville, élaboré par les gens du Secrétariat à la participation citoyenne. Ce sont des propositions qui émanent de gens qui siègent sur les comités de participation citoyenne, pour souligner le travail exceptionnel, remarquable, des citoyens sur ces comités.
Parlant de participation citoyenne, nous avons lancé en décembre dernier le projet de budget participatif, où les citoyens et citoyennes de Boucherville étaient invités à soumettre des propositions de projets qui respectent un maximum de 150 000 $ au niveau de l’enveloppe budgétaire. Il y avait différentes thématiques : jeunesse, communautaire, développement durable, etc. La bonne nouvelle c’est qu’on a reçu 91 projets ! Il y a un sous-comité du Secrétariat à la participation citoyenne constitué de 4 personnes qui va passer à travers les 91 projets pour s’assurer que l’enveloppe budgétaire est respectée, les thématiques aussi. Dans les projets qui resteront, les personnes auront 10 points à accorder chacun au projet qu’ils préfèrent, 9 points projet au suivant, 8 points au suivant, jusqu’à un point. Il y aura un tri qui sera fait comme ça pour sélectionner les 10 à 12 projets qui ont le plus de votes. Ultimement, la population sera appelée à voter sur le projet qu’elle préfère.
Le 8 février, avec certains fonctionnaires, nous serons à Québec, au stade Canac, qui contient un terrain de baseball synthétique recouvert d’un dôme l’hiver. L’objectif est de parler avec les gens de ce concept-là, pour en savoir davantage. On sait qu’au dernier budget il y a eu l’autorisation d’installer un synthétique au terrain de baseball près des terrains Eli-Saad 1 et 2 au parc Pierre-Laporte, donc c’est un dossier à suivre.
En soirée, toujours le 8, je vais avoir le comité ferroviaire auquel j’assisterai.
Le 10 février, il y a un souper-spaghetti au bénéfice du Centre communautaire Saint-Louis. Il reste des billets au coût de 20 $ pour ceux qui sont intéressés.
Le 12 février, nous avons une séance régulière du conseil. Ça arrive assez rapidement, puisque la dernière était le 29 janvier.
J’en profite par ailleurs pour vous lire un communiqué. On sait qu’il y avait en décembre dernier la Grande Guignolée des médias de la Rive-Sud et la Guignolée de Boucherville. Et bien bonne nouvelle, le communiqué souligne ici que les Bouchervillois ont fait preuve d’une générosité hors norme. Grâce à la générosité des citoyens, des écoles, des entreprises et des organismes, ce sont plus de 1000 boîtes de denrées alimentaires qui ont pu être recueillies pour regarnir le garde-manger du Comité d’entraide de Boucherville et 145 000 $ ont pu être amassés. Je rappelle que l’objectif était de 75 000 $, donc c’est presque le double ! Ces généreuses récoltes ont permis à 251 familles (l’objectif était autour de 225) d’obtenir des paniers de Noël. La Ville tient à remercier les généreux donateurs ainsi qu’à souligner l’engagement chaleureux des 228 bénévoles du Comité d’entraide de Boucherville qui ont participé à la collecte. Merci d’ailleurs à monsieur Eugène Saint-Germain, président du CEB, aux membres du CA, et aux 60 employés de la Ville qui ont également répondu présents à ce grand mouvement de solidarité en participant à la traditionnelle collecte de la rue de la Grande Guignolée des médias de la Rive-Sud. Une partie des dons a été remise à la Guignolée de Boucherville. À cet égard, ce sont 40 000 $ qui ont été récoltés, dont 13 585 $ par les employés de la Ville. Merci encore à tous les employés de la Ville qui ont participé. On rappelle que le nombre de familles qui a ont recours au panier de Noël en 2023 a malheureusement connu une hausse de 21 %. Ça ne va pas en s’améliorant.
En terminant, j’aimerais offrir mes condoléances aux proches et aux enfants de madame Fernande Dallaire. J’ai l’ai bien connue, car elle était résidente de la rue Jean-Baptiste-Jobin, où j’ai grandi. Mes plus sincères condoléances à Francine, Guylaine et Karine, les filles de madame Dallaire, ainsi qu’à tous les proches de la famille.
Sur ce, je vous souhaite une bonne semaine et au plaisir de vous informer la semaine prochaine.